Wednesday, July 25, 2007

Where were they going without ever knowing the way? Hein ?

Back in Salamanca, tras una semana en el festival de Avignon y en, agárrense, Mende, Lozère, así, como quien no quiere la cosa, de sorpresa.

La idea era ver a casi todos los de entonces y hacer senderismo, piragüismo y surrealismo.

Con Laurita por allí, esto último siempre está garantizado. El piragüismo un poco menos.

Et oui, finalement j'ai trouvé une chambre à Montpellier, près de la gare. Il y avait un bidet entre les deux lits. Est-ce que c'est une tradition française, ou quoi ? Je crois que c'est bizarre quand-même, mais il y a très peu qui peut me surprendre dernièrement ;-)

Sunday, July 22, 2007

they made up their minds

Je sais que Muscade, au moins elle, comme Renaud, elle se rappelle.

Elle me regarde avec ses yeux verts de chatte, une grosse cicatrice au ventre, et je n'ose pas la prendre entre mes bras par peur de sentir trop.

Car Muscade, elle a souffert, et ça se voit en la regardant.

C'est ça ; on est tous d'accord sur cela. Maria, elle est trop sensible.

Et ben, cette fois, hein, je n'ai pas pleuré, ça alors ? Hein ?

Je n'ai plus l'impression d'avoir appris l'essentiel ici. Je dirais plutôt maintenant qu'on s'est appris à apprendre, ici. Plusieurs d'entre nous, pendant des années, en étapes, en groupes qui se sont formés et reformés. Je ne dirais pas non plus que c'est une seule personne qui m'a appris des choses à Mende.

Et, s'il y a une seule personne, ça doit être Marie-Laure et l'énergie qu'elle nous donne.

Avant, à Mende, c'était tout about Chris et comment il avait changé ma vie, comme s'il n'avait jamais eu rien à apprendre, lui.

Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai vu qu'il existe un esprit Chap, même si personne n'en est conscient, même s'ils demandent tous leurs mutations et puis s'en vont en laissant à Mende que les plus âgés et les nouveaux petits cons, comme le dirait Cédric. Muscade et ceux du coin.

Je n'ai pas pu m'en empêcher : je me suis assise au Penseur. Pour la première fois ce n'était pas un acte romantique. Quelle vue magnifique ! Il ne manquait que les étoiles.

Je te l'ai dit il y a six ans, et je le répète : je n'oublierais jamais cette montagne. Et on sera amis à l'âge de 40 ans.

Tu m'as manqué, pour la première fois, sans aucune nostalgie. Tu m'as manqué car t'as été tellement important, c'est tout.

Il faut dire que j'ai triché un peu... je n'ai pas voulu entrer dans la cuisine de l'internat, ni dans ta chambre. Même si Laurent le veilleur de nuit a insisté. Puis je suis allée avec lui boire un coup ; ce personnage me fait toujours rire jusqu'à en avoir mal au ventre. Touts ses copains, les travailleurs du lycée, se rappellent de toi et me demandent de tes nouvelles. Je me fatigue de prononcer une réalité qui ne me fait plus de la peine, acceptée par moi il y a longtemps, mais devenue mendoise qu'en 2007, car en l'entendant de mes lèvres, il parait que tout le monde se conforme. Il est aux états-Unis. Et puis tout le reste.

Le jour où tu auras un enfant, s'il te plaît, attend à ce que je sois assise pour me donner la bonne nouvelle. Comme ça je prendrais moins de six ans à m'en rendre compte, l'accepter, le prononcer, puis convaincre ceux qui ont partagé la réalité mendoise du fait que c'est bon, que je suis heureuse parce que tu l'es aussi et par moi-même, et non pas parce que je suis partie d'ici.

Ils ne se rendent même pas compte que j'ai eu une vie pendant tout ce temps. Seulement Odile et Marie-Laure ont connu Madrid, Grenade, Besançon, Edimbourg et Manu.

J'avoue que j'ai dû faire un ou deux jeux mentaux chez Odile. Il y a toujours ta photo avec Nan à côté du téléphone. Je l'ai vu de loin au début, puis j'ai pu la prendre et la regarder à la fin de la soirée. Hallelujah, hein ?

Dieu que je sonne comme une psychotique. Cela a dû être dur pour toi à l'époque, ma dépendance. Et que t'étais têtu, toi ... On s'est tous les deux vraiment trompés. Et on s'est amusés aussi, bien sûr.

Mais il fallait commettre des erreurs pour plus apprendre à mieux faire avec les suivants. Et je vois aussi qu'on s'est trouvés avec Marie-Laure et le reste dans un moment précis et une espace déterminée, à l'âge concrète où on pouvait partager l'esprit du Chap et se faire compagnie.

C'était ça, de la compagnie. On était tous des compagnons.

Cela n'aurait pas été possible dans un autre contexte car on était, les chaptaliers, très différents.

Tout cela pour te dire que je suis à Mende, que tout va bien, que Muscade m'a dit que ça fait trop longtemps qu'on ne regarde pas des films chez les Guigon quand ils sont partis, que t'as le bonjour de Laurent, le veilleur de nuit, de Rémy, de touts les profs, du kebabier, que j'ai pris un pain et une pint, que Fiona a eu la deuxième meilleure note en Italien de toute la France et nous sommes très fiers d'elle, que la laverie me fait toujours penser à la première lessive qu'on a fait à Mende, aux courses, qu'il y avait quatre filles étrangères dans ma chambre que j'ai dérangés pour entrer et m'assurer qu'elle était toujours trop grande, que la librairie où j'ai commandé ton Shakespeare n'existe plus, mais qu'à sa place il y a un magasin de vêtements où j'ai trouvé les chaussures du siècle, que j'ai adoptées tout de suite

que Laurence s'est marié avec Neville samedi, que la vie a continué sans moi et, désolée, aussi sans toi, que Laetitia a un nouveau copain, qu'on va faire du canoeing aux Gorges du Tarn, que là voilà encore ta banque, Populaire, et mon Crédit Agricole, que le clavier est français, que l'Intermarché est fermé le soir et je vais devoir me fournir de tisanes à Montpellier, que je vais dormir chez Cédric, et ici chez Véro, qu'elle habite toujours juste à côté de la laverie, que Véro connaît mon ancien copain d'il y a 9 ans à Clermont-Ferrand, que j'ai acheté du miel pour Odile et Gilles, car l'Intermarché était fermé, comme j'ai déjà dit, et je n'ai pas pu continuer avec la tradition du Nutella, que la maison de retraite est toujours là, et l'école de musique, et les sapeurs-pompiers, et la fontaine de la bête du Gévaudain, et le chemin Stevenson, bienentendu

que j'ai une nouvelle agenda Ben et le dernier Harry Potter, qu'en voyant David Pendrous j'ai failli pleurer, mais je ne l'ai pas fait parce qu'il y avait Charlotte et je ne voulais qu'elle pense des choses qui ne se sont jamais passées, que Renaud et Diane sont venus me voir à Salamanca, comme toi, Odile, Gilles, Renaud, Fiona et Marie-Laure à Edinbourg, que je suis allée au Festival d'Avignon avec Laurita et que la visite à Mende n'était pas planifiée, que j'ai connu Artus, le fils de Vincent, qu'on a refait une partie du lycée et qu'il est plus beau maintenant, qu'il y a toujours un seul cinéma mais, hélas, un MacDo de trop, qu'on a fini le parking en entourant la voiture de Vincent (il y a une belle photo de l'evennement), que je viens de voir des feux d'artifice du grenier de Véro, que Marie-Laure brode tout ce qu'elle trouve, que j'ai mangé du canard au Drakkar et bu un capuccino à l'Irish, que j'ai trouvé le même comté qu'à Besançon, qu'il est bonne le fromage, et le muscat, et l'aligot et le chocolat ici, que Jean et Mimi sont des amis platoniques, que ceci n'est pas si bizarre que ça, il paraît, car les sentiments ne se fabriquent pas en boîtes classées, qu'on est montés à la croix, avec les sept de la Wagner sauf Lolo qui preparait son mariage, que j'ai mal aux fesses, qu'on est aussi allés au Vallon du Villaret et c'était cool, que j'ai des fautes d'orthographe en français, que j'ai eu un amant à Salamanca, oui, moi, la romantique, que j'ai un autre univers là-bas, et que j'ai pu parler avec Manu au téléphone sans pleurer, enfin,

que j'espère que ça te plait aux USA, que je veux que tu sois l'homme le plus heureux, que j'aurais voulu te connaître en tant qu'homme car en tant que garçon et jeune personne tu n'étais pas mal, que je t'ai déjà envoyé une carte postale, que believe it or not j'ai enfin eu la fameuse crise d'identité dont tu parlais tout le temps, l'anglais, qu'il n'y a rien que je puisse dire sur le fait de revenir à Mende que tu n'aies pas vécu déjà, que Muscade a été opérée et que ma mère le va être aussi, comme n'importe quel autre esprit mortel et que c'est sûrement pour cette raison qui fait peur que je suis revenue à l'endroit de l'innocence.

Que Mende reste, après tout, un point de repère. Où prendre du recul, se retrouver, rassembler tout ce qui vient s'en ajouter et y mettre un peu d'ordre.

Que, comme avec tout ce que je t'ai écrit à chaque fois que je reviens à Mende, je n'aurais probablement pas les forces ni le culot de t'envoyer cette lettre.

Friday, July 20, 2007

Deportes de exterior

Un petit bonjour desde Mende, Lozère, el lugar donde aprendimos a no ser individualistas allá por el año 2001.
Y a dar las gracias, a hacer voluntariado. A tratar a la gente de igual a igual.

Estoy muy lejos, lovely people.

Me temo que no voy a poder llegar a la fiesta.

Ha sido un viaje lleno de emociones; he vuelto a un lugar interesante, por utilizar un adjetivo que parezca pobre.

Y es que Mende es uno de esos sitios que parecen pobres, o apartados de la mano divina, en más de un sentido de la palabra. Pero resulta no serlo en absoluto. Más bien, todo lo contrario.

Si existiesen las manos divinas, residirían donde yo estoy ahora. Sí, aquí, a 100 km de Montpellier y a muchísimos más de Guadalajara.

Con de esa gente que saca lo mejor de moi. Esa de la que hace falta rodearse.

En la caverna está todo muy oscuro y se entra si uno quiere.
Y yo no pienso rentrer. Aunque vuelva a Salamanca y a las parafernalias.

Ya está dicho, en teclado francés, pero dicho, nonobstant.
Escribo con prisa desde una cena chez des amis, je dois partir (à tout le monde, a tous mes amis, je vous aime, je dois partir).
Pero os doy las gracias.
Besitos,
M.

Monday, July 16, 2007

an exit to eternal summer slacking

A las 00:05 cojo un mítico tren a Hendaya al que le quedan dos telediarios.

Podía haber ido a Avignon en avión, en bus, o en las dos cosas. Podía haber dormido en Barcelona. También hubiese podido llevar maleta con ruedas, en vez de mochila montañera, o preparar con tiempo el itinerario.

Me he despertado tarde, he metido en la mochila lo que consideraba necesario para acampar 5 días, teniendo en cuenta, como siempre, los también míticos consejos de Chris, y me he dirigido a la estación de tren. Así, tal cual, sin llamar a Renfe siquiera.

- Puedes ir por Barcelona, pero tienes cara de no llevar mucha prisa. Y hay un tren mítico a Hendaya al que le quedan cuatro días.
- ¿Cuatro días de verdad, o es que lo quitan dentro de poco?
- Dicen que muy poco.
- O sea, dos telediarios.

Sonríe con nostalgia.

- Eso es.
- Pues me voy en el tren mítico y le doy las gracias, caballero.

Y, en sus ojos, a los cincuenta años, la ilusión de un niño pequeño. Igual que aquel señor que quería jugar con el avión de Air Taiwan.

Ay.

Estoy TAAAAAAAN contenta, joder.

Me siento algo culpable porque he mandado a mi madre a tomar por donde su propia colonoscopia. Pero es que le hacía falta ser más independiente. Y siempre puedo coger un avión de vuelta.

Esta noche, hacia Hendaya. Llego a las 7 am. Luego Toulouse, probably, y Montpellier, supongo. No creo que haya que pasar por Marsella? Ya veremos.

La verdad es que da igual por dónde.

No hacía esto yo sola, creo, desde hace un par de años. Y me hace mucha falta. Si vuelvo a estar con alguien, lovely people, please recordadme que no deje de viajar yo sola.

No permitáis que me vuelva Cosmo. Decidme que me vaya a Polonia, como aquella vez, un mes. O que haga interrail por Grecia e Italia. Sola.

Recordadme que sea libre, como ahora, que haga locuras.

Dentro de varios años quiero seguir siendo capaz de sorprender a Pilar, la bedela, veinte minutos antes de que cierren la facultad, apareciendo con mi mochila por el portalón para escribir la última entrada en el blog antes de irme a encontrarme a mí misma en un mítico tren a Hendaya.

Thursday, July 12, 2007

Conflictos socioculturales

Si es que es eso, lo malo que tengo.

Que es que soy buena.

Héme aquí, recorriendo la ciudad iluminada by night, en busca de un "colutorio" desde el que llamar al ex, que resulta no estar en casa, aunque me dijo a qué hora le podía pillar. Luego me paso media hora jugando en internet, esperándole, a ver si ahora a las once ya ha vuelto de capoeira.

Le digo a su compi de piso que nos conocimos y me pregunta que quién soy, como es natural. Me explica su horario como hubiese podido hacer yo hace unos meses.

Y yo me repito que todo esto es normal.

Si es que es lo más natural del universo, aunque a mí me parezca irreal, porque soy la que se ha ido fuera, la que no ha estado allí todo este tiempo viendo cómo la vida sigue sin mí, la que llama, o vuelve, y se pega un susto de muerte al ver que todo ha cambiado.

Igual que ha seguido, la vida, digo, en todas partes.

Vuelvo a Calgary, Mende, Madrid, o llamo por teléfono a Edimburgo y es como cuando te encuentras en una sala de espera y no sabes cuánto quedará. Es el aquí y ahora.

Se producen conflictos socioculturales, de interés, históricos o de cualquier otro tipo.

Por llamarlo de alguna manera.

Y que me entendáis.

Tuesday, July 10, 2007

Miguelito returns y, beware, que yo también

Today, Michael Moore will be on CNN again for Part Two with Wolf Blitzer, (Did you see Part One? And our response?), a new appearance on Larry King Live with Dr. Sanjay Gupta (appearing, we assume, to apologize for his factual errors), and a rerun of Mike's appearance on Jon Stewart from 13 days ago.

Those of us who maintain Michael's website have started a truth squad. Watch for our daily reports on how the media lies, distorts and carries the water for Big Pharma and Big Insurance.

We'll leave you with this analysis of how the mainstream media deals with Michael Moore.

Thanks!

Webmaster
MichaelMoore.com

Monday, July 9, 2007

Ahora viene lo mejor


-¡Eva!

Se da la vuelta.
-¿Sí?

-Cuando pases el control de pasaportes, mira dentro de tu mochila.

Sonríe y responde como quien tiene un secreto desde hace dos días.
-Cuando vuelvas a Salamanca, mira debajo de tu almohada.

My turn to be surprised.

Llegué a Salamanca preocupada por la mia mamma y el concurso, muerta de sueño y dispuesta a echar la siesta. Se me olvidó mirar debajo de la almohada hasta que me topé con un paquete cuando desperté.

Lo último que pensé fue que pudiera, sin previo aviso, a mis 28 tacos de edad, recuperar la ilusión, la emoción de recibir un regalo sorpresa y una carta.

Los mejores regalos, lovely people, no cuestan nada. Los mejores regalos se improvisan en un folio a cuadros, arrancado de un cuaderno, con las virutillas colgando. Las cartas que merece la pena leer y releer son las que se escriben con el corazón en la mano, acento italiano y alguna que otra falta (pero muy pocas); las mejores frases, aquellas que te dejan sin palabras...

"Tú has sido un modelo"

No pude por menos que echarme a llorar.

Al día siguiente, cuando le conté a B. esto del espíritu del regalo, me recordó aquella frase de Neruda:

Quiero hacer contigo lo que la primavera hace con los cerezos.

Friday, July 6, 2007

Let's start at the very beginning

A very good way to start.

When you read you begin with A, B, C.

When you sing you begin with do, re, mi.

Alter-globalization (or Alter-mondialization from the French altermondialisme) is the name of a social movement which supports the international integration of globalization but advocates that values of democracy, economic justice, environmental protection, and human rights be put ahead of purely economic concerns.

Do re mi fa so la ti.

Now children, do re mi fa and so on are only the tools we use to build a song. Once you have these notes in your head you can a sing a million different tunes by mixing 'em up. Like this...ah...:

Justicia social.
Empatía.
Paz.
Igualdad.

En la lección de hoy, hablaremos de Amnistía Internacional.

“No se impondrá la pena capital (...) por delitos cometidos por menores de 18 años de edad.” Convención sobre los Derechos del Niño de la ONU.

"En los últimos 17 años más de 40 personas han sido ejecutadas por delitos cometidos cuando tenían menos de 18 años. La pena capital contra menores está prohibida en el derecho internacional pero todavía un reducido grupo de países la mantiene."

Por ejemplo.

Y me imagino a George W. Bush cogiéndole la mano a este hombre y, con la voz más dulce del universo, soltarle un:

Please remember this, always: if I ever hurt you, I didn't do it on purpose.

Pfffff.

ji ji

Pero ¿de qué vas, tío? ¿de qué vais?

¿de verdad no sois capaces de ver que nos estamos dando cuenta?

Thursday, July 5, 2007

Wicked game

Pongan un poco de emoción en su vida, señoras.

Pero luego no se lamenten si es demasiada.

Búsquense a alguien que les muerda el corazón.

Después no se hagan las víctimas, claro, cuando se lo arranquen de cuajo. Ni manipulen para que se acabe cuanto antes la diversión.


Ladies, atrévanse a sentir, o no lo hagan.

No digan que necesitan paz, que no se pueden permitir experimentar ahora que tienen que sostener a otra gente. No digan niño, vas a dormir en tu casa, mientras les caen dos lagrimones.

No permanezcan a la defensiva, no se den cuenta de cómo dirigen la conversación los demás, no digan que la canción de Chris Isaac les recuerda a otra persona, aunque sea verdad. No mientan cuando les pregunten el número de orgasmos que han tenido ni se crean más sabias intentando bajarle el ego a los demás. Niéguense a contar la historia de S. en cualquier bar como si fuese una telenovela; háganlo en la cama. Salgan al tejado, señoras. Fumen.

No digan que lo que falta aquí es amor, cuando saben perfectamente cómo nacen, crecen y se reproducen todo tipo de sentimientos. No repitan tres veces que no están enamoradas.

No cambien a un animal salvaje por una planta con riego automático.

De lo contrario acabarán luchando contra el espectro de su propio encefalograma plano, igual que yo.

Monday, July 2, 2007

Cómo no ser una chica Cosmo y no morir en el intento

El otro día le decía a mi amiga C. que tuviese cuidado con los blogs, que son peligrosos... Ya estaba ella liándose con los áticos sentidos de un genio cobarde de los de mucho ruido y pocas nueces. Uno de esos muuuucho más listo que cualquiera, y casi casi tan cobarde como yo.

Soy como esos fumadores que lo tienen muy asumido y le prohíben a sus hijos empezar, aunque ellos ya ni sigan intentando parar de darle al vicio.

Ay, los áticos sentidos. Ay.

Ay cómo me ponen y qué poco me dejan trabajar cuando me dejo llevar por ellos.

Supongo que lo más excitante es que de ahí a la locura la línea es muy fina. Da demasiado gustirrinín pisarla de vez en cuando y explorar los lugares más oscuros y peludos de tu otro yo. Pero te puedes hacer taaaanto daño.

El lenguaje siempre lo ha sido, supongo. Peligroso. En cualquier época. Sin embargo, soy de la opinión de que el anonimato de un blog y sus comentarios se lleva la palma.

A la palabra oral se la lleva el viento, sí. Aceptamos barco. Fair enough. Ahora bien, un blog no sabes quién lo escribe, no sabes quién lo lee ni mucho menos quién responde... Lo puedes borrar entero en un minuto. Puedes editarlo y quitar los comentarios de la gente. Puedes estar diciéndole cosas diferentes, con las mismas palabras, a personas distintas que, a su vez, pueden estar comprendiendo veinte sutilezas, tres o ninguna. Un blog es... un orgasmo.

Es mucho power, that is, para una sola paginita. Para un único culito.

Es un mundo, además, lleno de posibilidades por explorar, descubrir, explotar. Un planeta, como en la conquista de Far West, sin ley. Es la peli de Serenity. Cada uno se atiene sus propias reglas y sólo unos pocos locos de atar se empeñan en regirse por principios morales básicos y en que los demás sigan su ejemplo. May the Force be with you all over again, la lucha del bien contra el mal.

What a glorious, mind-blowing challenge.



Y es que en Internet, como en la vida real, puedes ser quien te atrevas a hacerte.

Me hace gracia cuando leo en la prensa que la gente se convierte en otra persona en Internet, como si no formase parte de la vida real. Como si no fuese, símplemente, otro lugar de encuentro. Me provoca carcajadas.

Cambien a un niño introvertido de colegio, a ver qué pasa. Envíenlo a un campamento. Múdese usted, a los cuarenta años, a otra ciudad. Reinvéntese.

Quiénes somos, en el primer mundo, depende únicamente de nosotros mismos.

Le decía el otro día a mi amiga C. en aquella conversación en la que le conté unos poquillos áticos sentidos inconfesables con la esperanza of deterring her from becoming an addict, le decía, digo, que ya me lo había dicho a mí mi profesora de francés de la universidad. En la cantina, además.

Lo recuerdo como si fuese ayer. Yo balaba por algo, me quejaba del curro, quizás. Decía algo así como que ya estaba harta, que me iba a largar con viento fresco. Monique, comiendo ensalada, me miró a los ojos con ése look trascendental que le caracteriza y me soltó la siguiente perla:

M., ten cuidado, si le pones palabras a tus sueños, podrían hacerse realidad.

Recuerdo haber pensado en aquel momento que aquello contrastaba con lo que siempre me habían enseñado sobre el wishful thinking: no es bueno hacerse demasiadas ilusiones, bonita, así luego no te sentirás mal cuando no lo consigas. Pobrecita ella.

Lo que más rabia da es que de esto no se le puede echar la culpa a nadie. Es una doctrina tácita y generalizada. No me atrevería a decir que machista. No me atrevería a decir que católica, tampoco, porque no sé nada de psicología, ni de filosofía ni de religión.

Yo sólo sé que las chicas Cosmo hacen chicos bogartianos, y al revés. Y mucha viceversa. Demasiada.

Yo sólo sé cosas prácticas de la vida, del mundo y de la gente, nada más.



Lo que sí me atrevo a poner, porque me atañe sólo a mí, es que estoy intentando encontrar el equilibrio. Y que, a veces, cuando no sé definirlo, echo mano de Internet, lo encuentro en la wikipedia y me pego un pequeño susto.


¿El susto? Porque recuerdo que soñar en voz alta es un arma de doble filo. La puedo usar yo y la pueden usar los demás ya sea consciente o inconscientemente tanto para bien como para mal. O sea, seis filos, en total ;-9

Es imposible saber con certeza si las verdaderas intenciones del powerpoint de Al Gore, en lo más profundo de su helado corazón, son buenas o malas y en qué porcentaje. Si tiene fines políticos conscientes o no y hasta qué punto. Si se lo cree del todo o a medias. No puedo saber en qué medida nos afectará lo del cambio climático, aunque lo supongamos, ni si los powerpointistas lo tienen más claro que yo al 20 o al 90 por cien. Lo mismo digo de los científicos que defienden la misma teoría. Tampoco sé si los de Greenpeace son sinceros del todo o sólo un poco. No entiendo, no me entra en la cabeza, por qué ni para qué nos manipulamos lo unos a los otros ni cuánto ni hasta dónde es beneficioso para nuestra propia independencia y salud mental.

Por no saber, no sé si lo que ocurre con el powerpoint del amigo Al es lo mismo que ocurre como con cualquier otra persona del universo: todo y nada a la vez, que todas las teorías sean ciertas y falsas en mayor o en menor medida dependiendo de lo en serio que te las tomes tú o se las tomen los demás.

Ni siquiera puedo confiar en que a alguien más que a mí, de verdad de la buena, le importe lo que les pase a unos hijos, nietos, biznietos que todavía no existen. Tampoco puedo confiar en que, si les pregunto, me vayan a decir la verdad, no porque me vayan a mentir, sino porque a lo mejor ni siquiera ellos mismos son todavía conscientes de hasta dónde les llega el individualismo.

¿Son para mí más importantes mis futuros biznietos inexistentes que el deseo irreprimible de ser enjabonada por Claudio, aquí y ahora, durante un buen rato, desperdiciando agua en la ducha nonstop?

Es que si yo no tengo biznietos, serán los biznietos de los demás. Y ahora hay millones de biznietos de otros muriéndose de hambre y sed en el mundo. Pero si lo digo así, provoco sonrisas cínicas en los demás.


Vale que nos morimos todos. Vale que ni siquiera sabemos si seguimos vivos o muertos en vida. Vale que no somos "naide". Que Dios no existe, que la vida carece de sentido. Que somos animales. Que no puedes confiar en nadie al 100%. Que hay que nadar despierto o te devoran los tiburones. Vale que nos hacemos viejos, que nos equivocamos mucho. Vale mandar a todo y a todos a tomar por donde la colonoscopia de mi madre.

Pero también vale el existencialismo ateo. Vale hasta la patafísica horizontal y el arte de lo absurdo. Vale ir al campo, echar unas risas. Vale hacer un tiramisú Erasmus en una tarde de sol. Vale tirarse a la piscina, vivir, cambiar el mundo. Vale estar ahí cuando te necesiten, vale leer, escribir y follar a la vez. Vale ayudar a los demás sin esperar nada a cambio. Vale viajar al tercer mundo. Vale no poner en el mismo saco el cáncer y el hambre. Vale la empatía.

Sí, vale sobre todo ponerse en el lugar de los demás.

Está todo en vuestra mente, lovely people.

Ser felices también.

Sobre todo, ser felices.

Besitos,
M.